La période d’incertitude mondiale dans laquelle nous vivons est également une occasion importante pour le Canada de tirer parti des innovations technologiques comme moyen de préparer son économie pour les années à venir.
Le Canada, qui héberge certains des plus importants centres technologiques en Amérique du Nord, est un chef de file mondial en matière de libération du potentiel des mégadonnées pour transformer notre économie. Le gouvernement et les secteurs privés du pays continuent d’investir d’importantes sommes d’argent dans des technologies émergentes qui redéfiniront et transformeront la qualité de vie et la production économique de l’ensemble du pays pour les années à venir.
Cependant, la promesse de la technologie sans mettre l’accent sur l’infrastructure sous-jacente et fondamentale est justement cela : une promesse. Les nouvelles technologies, qui exigent beaucoup de données et de largeur de bande et qui aideront le Canada à créer une économie numérique de classe mondiale, requièrent des réseaux de fibre optique haute performance et fiables qui offrent une vitesse et une capacité supérieures à toutes celles que le pays a connues jusqu’à présent. Ce sont ces autoroutes de transmission de données qui seront indispensables à une transformation numérique canadienne réussie.
La transformation numérique met les réseaux canadiens au défi
L’utilisation des mégadonnées entraînera une augmentation exponentielle du trafic qui doit être acheminé d’un océan à l’autre et au sud de la frontière, à des partenaires d’affaires situés aux États-Unis. En plus de l’adoption continue des applications d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (AA), les entreprises de tous les marchés verticaux au Canada tirent également de plus en plus parti du nuage informatique public pour leurs charges de travail. Selon l’International Data Corporation (IDC), les dépenses canadiennes en services en nuage gérés passeront de 1,9 milliard de dollars en 2022 à 3,9 milliards de dollars d’ici 2027, à un TCAC de 15,8 %, le tout malgré des incertitudes économiques accrues. Alors que le gouvernement continue d’investir dans l’intelligence artificielle, l’automatisation, la robotique et d’autres technologies révolutionnaires, le Canada n’est sans doute qu’au début d’une nouvelle vague de données qui mettra en péril les capacités des réseaux de transmission fédérateurs actuels du pays.
À l’échelle mondiale, la consommation de données augmente d’environ 50 % par année. Statista rapporte que la quantité de données créées, consommées et stockées en 2021 était de 79 zettaoctets (un zettaoctet équivaut à un billion de gigaoctets). Dans quatre ans (2025), cela se produira à un rythme stupéfiant de 181 zettaoctets. En tant que chef de file de la transformation numérique, le Canada contribuera de façon importante à cette tendance mondiale. En fait, la base d’une hausse de la croissance des données au pays existe déjà. Un récent sondage de Microsoft Canada a révélé que même si 61 % des chefs d’entreprise canadiens affirment que l’utilisation des renseignements sur les mégadonnées est un avantage concurrentiel essentiel dans le marché actuel, seulement 34 % d’entre eux disent qu’ils ont une stratégie en place pour le faire. Alors que de plus en plus d’entreprises commencent à combler l’écart entre les connaissances et l’action, la demande de réseaux plus rapides et à plus grande capacité augmentera. La bonne nouvelle? Ça se passe déjà.
Tenez compte de ces statistiques. Selon les prévisions de l’IDC, d’ici 2025, 60 % des grandes entreprises au Canada feront usage d’une solution d’intelligence artificielle ou d’apprentissage automatique pour obtenir des avantages commerciaux ou de TI. Les entreprises canadiennes sont également en train d’embaucher des talents en TI de façon massive. En 2020, le nombre de Canadiens et Canadiennes qui occupent de nouveaux postes en TI a augmenté de 9,7 %. Alors que de plus en plus d’entreprises de tous les secteurs verticaux et de tous les ministères adoptent la numérisation et élargissent leurs équipes TI, elles commenceront à créer d’énormes quantités de données à transférer, à stocker et à traiter. Les réseaux canadiens doivent évoluer pour soutenir l’innovation généralisée que le pays a entreprise.
Le plan directeur de l’économie numérique du Canada : Réseaux de fibre optique 400G/s
Pour que le Canada adopte pleinement la création d’une nouvelle économie numérisée, il n’a jamais été aussi important de porter une attention accrue aux capacités actuelles en matière de bande passante et de vitesse du pays. Au cours des prochaines années, la croissance du trafic de données qui découlera de la transformation numérique continue du Canada exercera de plus en plus de pression sur les architectures réseau actuelles.
Chez Bell Canada, nous avons toujours vu les réseaux de fibre optique du pays comme essentiels à la création de notre avenir numérique collectif. Au cours des dernières années, les services réseau 400G/s ont gagné en popularité à l’échelle internationale, alors que les centres de données à très grande échelle et les fournisseurs de services en nuage ont cherché à répondre aux besoins de leurs utilisateurs finaux en matière de bande passante. Pour nous assurer que les entreprises qui font des affaires au Canada peuvent répondre à leurs propres besoins en matière de bande passante et de transmission de données plus rapides, nous avons décidé d’évaluer notre stratégie visant à augmenter la vitesse et la capacité de notre réseau fédérateur national. Pour nous, il est évident que la transformation numérique continue du Canada a atteint un point tel que le pays est prêt à l’entreprendre.
Chez Bell Canada, nous nous considérons comme des facilitateurs de la croissance des affaires. Nos spécialistes hautement qualifié(e)s travaillent fort pour fournir l’infrastructure et les solutions étendues qui permettent aux entreprises canadiennes (et aux entreprises américaines ayant des besoins de transport transfrontalier) d’avoir une longueur d’avance. C’est pourquoi Bell Canada a déployé un service à 400G/s dans de grands pans de l’infrastructure de fibre de transport de base de 17 000 km de Bell, et elle répondra à la demande croissante du Canada pour le transport d’une énorme quantité de données et de contenu vers le nuage d’est en ouest et du nord au sud. Le réseau de transmission principal de Bell est également prêt pour la prochaine évolution de la capacité à 800 Gbit/s.
Nous croyons que l’adoption de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique a sans aucun doute le potentiel d’offrir une multitude d’avantages aux entreprises canadiennes, à leurs partenaires commerciaux aux États-Unis et à l’économie canadienne dans son ensemble. Pour les libérer complètement, la bonne infrastructure réseau doit être en place. Très bientôt, un nombre croissant d’entreprises canadiennes auront besoin d’une plus grande capacité qu’offre la technologie 400G/s. Le secteur canadien des télécommunications doit être prêt à répondre à cette demande.
Zone de couverture du réseau 400 G/s de Bell
- Un réseau de transmission national d’un océan à l’autre, comprenant plus de 160 grands centres de données, points de présence et grandes villes frontalières américaines, sur 17 000 km de fibre optique
- Un réseau de fibre optique d’accès s’étendant sur plus de 290 000 km qui relie les entreprises et les foyers, soit de loin le plus vaste réseau de fibre optique au Canada
- Prise en charge de 24,28 millions de connexions totales d’affaires, de commerces en gros et de consommateurs
- Nous avons étendu notre réseau pure fibre à 854 000 foyers et entreprises supplémentaires en 2022
- Un réseau de fibre à large bande, comprenant des emplacements de la fibre jusqu’à l’abonné (FTTP) et de la fibre jusqu’au nœud (FTTN), qui couvre environ 10 millions d’entreprises et de foyers au Québec, dans les provinces de l’Atlantique et au Manitoba
- Large couverture nationale et transfrontalière
- Réseau fiable et sécurisé
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